souccoth

« Vous prendrez, le premier jour, du fruit de l’arbre hadar (le cédratier), des branches de palmier, des rameaux de l’arbre avoth (le myrte), et des saules de rivière, et vous vous réjouirez, en présence de l’Éternel votre Dieu, pendant sept jours » (Lévitique 23, 40). 

Dans la foulée des jours redoutables, la fête de Soukkot est caractérisée par la Soukka –cabane construite à l’extérieur, dans laquelle nous séjournons pendant sept jours (8 jours dans la diaspora), ainsi que par les « quatre espèces » de végétaux que nous agitons ensemble chaque jour de la fête. 
 
Soukkot est une fête d’une intense joie, où nous exprimons notre confiance totale en Dieu, ainsi que notre espoir d’avoir été jugés favorablement pour l’année à venir.  
 
Tout au long de la semaine de Soukkot, nous mangeons, dormons et demeurons dans une Soukka pour nous rappeler que : 
 
• Les Israélites ont vécu dans des huttes pendant leurs 40 années d’errance dans le désert. 
• Tout comme il a protégé les Israélites dans le désert grâce aux nuées de Gloire (Exode 13:21) Dieu est, aujourd’hui encore, notre ultime protection.

 
Les quatre espèces 
 
Pendant Soukkot, il nous est ordonné d’agiter les « quatre espèces », qui possèdent chacune une beauté particulière : 
 
• Le Etrog – ou cédrat – est un fruit qui se distingue par son arôme et son épaisse pelure blanche. Il est souvent cueilli encore vert sur l’arbre, puis mûrit pour devenir jaune vif. 
• Le Loulav – la branche de palmier, dont la spécificité est sa forme droite et ses feuilles étroitement liées. 
• Le Hadass – la branche de myrte, est composée d’un joli modèle de feuilles plates disposées trois par trois tout au long de la branche. 
• La ‘Arava – la branche de saule, qui doit avoir des feuilles longilignes et un bord lisse, non dentelé.

 Nous lions toutes les branches ensemble – deux branches de saule à gauche, une branche de palmier au centre, et trois myrtes à droite. Nous les soulevons avec le Ethrog et les agitons dans toutes les directions, en symbolisant par là, la maîtrise de Dieu sur l’ensemble de la création. 
 
Les quatre espèces sont agitées chaque jour (à l’exception du Shabbat) à la synagogue, pendant la récitation du Hallel (louanges). Le Hallel est suivi par les Hosha’anot, au cours desquelles nous effectuons des tours autour d’un Sefer Torah placé sur l’estrade centrale, – la Bima
 Selon la tradition, nous « embellissons » cette mitzva en nous procurant les plus belles espèces disponibles. Afin que la mitzva soit valable, certaines exigences sont incontournables. Les aspects techniques étant nombreux, il n’est pas conseillé de chercher soi-même dans la forêt les espèces requises (en particulier l’Etrog, qui peut facilement être confondu avec un citron). Achetez votre ensemble complet auprès d’un vendeur honnête ; votre librairie juive locale vend certainement des ensembles de « quatre espèces » certifiés par une autorité rabbinique compétente. 
 
Après la fête, certains ont coutume de recycler l’Etrog en une « boîte à épices » qui sera utilisée lors de la Havdala, ce qui permettra à l’Etrog de servir « de mitsva en mitzva ». Voici la marche à suivre : achetez un paquet de clous de girofle (non moulus). À l’aide d’un poinçon, faites des trous, puis placez les clous soigneusement dans chaque trou. (c’est une excellente idée pour occuper les enfants pendant un bon moment). Conservez l’Etrog clouté dans une boîte, afin de préserver le parfum si particulier du mélange d’agrumes et des girofles. L’usage d’une boîte en plastique présente un risque plus élevé de moisissure. 
 
La Soukka  
 
La construction de votre Soukka est une excellente activité à réaliser avec votre famille et vos amis. Sa surface doit être de 70x70cm minimum. Elle peut être construite dans une cour, sur une terrasse, ou même sur le dos d’un éléphant. 
 
Votre Soukka devra avoir au moins trois murs. Les murs peuvent être bâtis avec n’importe quel matériau, à condition d’être suffisamment solides pour résister à un vent moyen. La hauteur des murs sera comprise entre 96 cm et 9,60 mètres. 
 
Il n’est pas nécessaire de construire des murs spécialement pour la Soukka, vous pouvez utiliser le mur d’un bâtiment, ou même une haie de buissons. Et si vous avez une surface déjà fermée par 2 ou 3 murs, votre travail n’en sera que facilité ! 
 
Le toit (Skhakh) doit être réalisé à partir de matériaux d’origine végétale – comme des branches ou des feuilles. Si vous utilisez des poutrelles brutes, la largeur ne devra pas excéder 40 cm. Par ailleurs, les matériaux utilisés doivent être complètement détachés du sol. Rien ne devra surplomber votre Soukka – pas même un arbre, une gouttière ou un appareil de climatisation. 
 
Le toit doit être suffisamment couvert pour procurer plus d’ombre que de soleil pendant la journée, et la nuit, il doit être suffisamment aéré pour que les étoiles puissent être visibles à travers le toit. Ce dernier ne sera installé qu’après la construction des murs. 
 
Puisque la Soukka est destinée à être votre « maison » pendant sept jours, il convient de la décorer abondamment. Certains suspendent des fruits et des fleurs au plafond et accrochent sur les murs des posters de la ville de Jérusalem ou illustrant d’autres thèmes juifs. 
 
La tradition nous recommande « d’accueillir » les sept bergers d’Israël (Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, Aaron, Joseph et David) qui seront nos invités (Oushpizine) dans notre Soucca, tout au long de la fête. 
 
D’autres traditions pendant Soukkot 
 
Il existe une mitzva particulière intimant de se réjouir à Soukkot. À cet effet, les jours de demi-fête sont ponctués par des festivités appelées Sim’hat Beth HaShoéva, commémorant les libations d’eau qui étaient offertes au Temple durant Soukkot. 
 
Soukkot est étroitement liée à l’eau, car durant cette fête a lieu le jugement universel concernant la bénédiction pour la pluie et l’irrigation en eau pour l’année à venir. 

 
Pendant Soukkot a lieu également la bénédiction universelle de tous les peuples – symbolisée par les 70 offrandes qui étaient autrefois apportées au Temple et qui faisaient référence aux 70 nations du monde. 
 
Le shabbat de Souccot, nous lisons la Méguilat Kohelet – le Livre de l’Ecclésiaste – écrit par le roi Salomon. Le thème essentiel évoqué dans ce livre concerne la poursuite effrénée des plaisirs temporels dans ce monde, par opposition à la quête de la spiritualité éternelle. En effet, le caractère précaire de la Soucca nous rappelle que les biens matériels sont passagers. 
 
Le septième jour de Soukkot est appelé Hocha’ana Rabba, durant lequel nous tournons sept fois autour de la bima, avec les quatre espèces dans la main. Cette procession se termine par le battement au sol pratiqué avec la Arava – la branche de saule. L’on considère Hocha’ana Rabba comme le jour du verdict final du jugement entamé à Roch Hachana. Pendant Hocha’ana Rabba, certains ont l’habitude de lire tout le livre de Devarim et de veiller toute la nuit en étudiant la Torah. 
 

Fêter Souccot… envers et contre tout !

De Kiev à Tunis, d’un camp nazi à un village soviétique, voici quelques histoires remarquables qui racontent comment le peuple d’Israël a persisté à fêter Souccot, même au plus profond de l’exil.

Souccot en Israël et Souccot dans la diaspora : la même fête, et pourtant si différente. En Israël, on trouve des Souccot à chaque étage, à chaque coin de rue et dans chaque parking. Quant à la pluie, elle attend en général la fin de cette semaine de fête pour commencer à tomber. Les « quatre espèces » et leur bouquet ont droit à des marchés entiers… Mais dans la diaspora, il n’a pas toujours été facile de respecter Souccot, fête du « temps de notre joie ». Tout au long de l’histoire, nos ennemis ont en effet essayé de gâcher cette joie, souvent en vain. Voici donc quelques histoires qui illustrent bien comment le peuple d’Israël a tout de même persisté à fêter Souccot en plein exil, envers et contre tout.

Souccot sur le fleuve Dniepr

Kiev, en Ukraine, à la veille de Souccot, voilà un peu plus de 90 ans. Le gouverneur de la ville est le général Dertlen, originaire d’Allemagne et antisémite notoire. Un peu avant la fête, Dertlen cherche le moyen de s’en prendre aux Juifs… Il promulgue un décret interdisant de construire des cabanes sur le territoire de Kiev et tous ses environs en prétextant « des menaces d’incendie. » Quant aux paysans, ils reçoivent l’ordre de ne pas faire pénétrer la moindre branche d’arbre et la moindre planche à Kiev lors des semaines à venir. Tout contrevenant sera passible de « sanctions sévères. » La communauté juive tente alors par tous les moyens d’annuler ce décret. Ses dirigeants demandent à rencontrer le gouverneur, qui refuse catégoriquement.

Comment contourner ce décret ? Une Soucca, par définition, doit être construite en plein air et il est impossible de la cacher sous terre ! Les dirigeants de la communauté se réunissent pour trouver une solution. Soudain, un certain Margoline, qui dirige une société de transports maritimes, s’écrie : « Nous allons construire une énorme Soucca sur l’un de mes bateaux qui naviguent sur le fleuve Dniepr ! » Un avocat juif confirme que cette idée ne contredit pas le décret de Dertlen puisqu’il interdit de construire des cabanes sur le « territoire » de Kiev et non sur ses eaux. De plus, les menaces d’incendie ne peuvent être prises en compte sur un fleuve !

Dans le plus grand secret, deux Souccot sont érigées sur l’un des bateaux de Margoline. Une en « première classe » pour les riches de la ville, et une autre pour tous les autres. Quant aux repas, ils seront servis gratuitement.

Ce n’est que quelques heures avant la fête que la police découvre les « Souccot sur l’eau ». En bons fonctionnaires, les agents lisent et relisent le décret du gouverneur : rien n’y indique comment faire face à la construction d’une cabane en plein fleuve ! Affolé, le chef de la police se rend chez Dertlen qui veut voir de ses propres yeux comment les Juifs ont réussi à le prendre à son propre jeu. Fulminant, il menace alors d’envoyer tous les Juifs en Sibérie !

À ce moment-là, le rav de la ville demande la parole : « Mon général, sachez que rien ne parviendra à faire oublier aux Juifs leur Torah. Aucune force ne pourra nous faire abandonner les mitsvot que nous avons reçues de notre Dieu, il y a des milliers d’années. Notre sainte Torah nous ordonne de nous asseoir dans la Soucca, et même si nous sommes en exil depuis près de 2 000 ans, nous n’abandonnerons pas ses lois. »

Pendant ce discours, par miracle, les traits du général Dertlen se détendent : d’une colère non-dissimulée, le voilà qui passe à la surprise, à l’amusement, puis à la sympathie. Il finit même par tendre la main au rav avant de quitter les lieux pour laisser les Juifs fêter Souccot dans la joie.

(Source : chabad.org.il)

Le Hadass volant !

À Tunis, la coutume était de recouvrir la Soucca de branches de myrte (hadass) que les Juifs achetaient aux paysans musulmans. Une année, les marchands se réunirent peu avant la fête pour décider à l’unanimité d’augmenter le prix du myrte en le faisant passer de 3 à 20 sous, une somme astronomique à cette époque. Lorsque les Juifs arrivèrent pour acheter leur s’ha’h (toit de la Soucca), même les plus riches furent contraints de renoncer ! Et ceux qui décidèrent d’aller chercher des branches d’arbres ou des feuilles dans les forêts alentour en furent empêchés par les Musulmans de la ville, déterminés à leur gâcher la joie de la fête.

Désemparés, les Juifs se tournèrent vers le rav Yéchoua Bessis, le grand rabbin de Tunisie, un kabbaliste respecté, célèbre pour tous ses miracles et prodiges. Le rav Bessis se rendit au souk et s’adressa à l’un des marchands, qui s’avéra être l’initiateur même de l’intrigue, à qui il demanda le prix d’une gerbe de myrte. Après lui avoir payé son dû, rabbi Yéchoua Bessis demanda au vendeur de lui livrer la gerbe. « Porte-la sur mon toit, là où se trouve ma Soucca », lui ordonna le rav.

La légende raconte que lorsque le marchand arriva sur le toit, rabbi Bessis implora le Ciel en demandant à Dieu qu’il le fasse voler dans les airs. Accroché à sa gerbe de myrte, le marchand se mit à planer entre ciel et terre, tout en hurlant de peur !

Les cris du marchand et de la foule qui assistaient à ce prodige parvinrent au palais du Bey. Ses serviteurs lui expliquèrent ce qui s’était passé et le bey convoqua chez lui rabbi Bessis. « Que t’a donc fait cet homme pour que tu le fasses ainsi voler en l’air ? » demanda le Bey. Et le Rabbi de lui répondre : « Il a fait s’envoler les prix, et donc, Dieu l’a fait s’envoler lui-même ! »…

En fin de compte, Rabbi Bessis accepta de faire descendre le marchand volant qui se répandit en excuses. Le Bey publia alors un décret instituant que les Juifs ne paieraient que deux sous la gerbe de myrte.

(Source : « Misipouré Tsadikim », Éditions Ma’hanaïm)

Une Soucca dans un camp nazi…

1944 : premier soir de Souccot. Dans le camp de Plashov, en Pologne, un lourd silence règne. Après une dure journée, tous les détenus sont dans leur dortoir. Mais au milieu de la nuit, l’un après l’autre, des dizaines d’entre eux bravent le danger et quittent les dortoirs.

Qu’est-ce qui les pousse donc à défier les règles très strictes du camp… ? C’est une Soucca construite dans le plus grand secret !

Cette Soucca, la plus « temporaire » qui soit, a été montée par quelques prisonniers. Pour accomplir la mitsva, ils ont demandé au chef du camp la permission de construire un « entrepôt pour leurs outils. » Enchanté de cette initiative, le chef leur a aussitôt donné son accord, en ne se doutant pas qu’il allait aider des dizaines de Juifs à respecter — contre tout espoir — une mitsva ! L’« entrepôt » dépourvu de toit, fut recouvert de branches d’arbres, et c’était donc une Soucca 100 % cacher qui trônait au cœur de ce camp !

Parmi les détenus, la nouvelle se répandit très vite. Chacun voulut avoir le mérite de s’asseoir, même une minute, pour réciter la bénédiction « Chéé’hiyanou » dans cette Soucca de l’espoir. Durant huit jours, la Soucca du camp de Plashov accueillera des Juifs, et jamais ils n’auront ressenti avec autant de force les nuées de protection divine sur la Soucca…

(Source : Ceux qui n’ont pas été vaincus.)

Une Soucca… au toit d’aluminium

C’est l’histoire de Moché Adinov, un Juif russe de la ville de Kazan, en Russie, racontée au rav Avraham Berkovitch, un délégué ‘Habad vivant à Moscou : « Mon père s’appelait reb Na’houm Élyahou Adinov. Il était sofer stam à Kazan avant la Seconde guerre mondiale. Bien qu’il ait continué à respecter les mitsvot, j’ai été contraint d’étudier dans une école publique communiste, même le Chabbat. À la maison, mon père me prodiguait une éducation juive mais il m’avertissait de ne jamais le dire à mes amis, par crainte d’une dénonciation aux autorités.

Nous vivions dans une maison de bois, contrairement aux autres habitants de Kazan qui habitaient dans des immeubles. Derrière notre maison, mon père confectionnait chaque année à Souccot, sur une sorte de terrasse, un toit fait de branches d’arbres et de feuilles pour inviter les Juifs de la ville à venir y manger, le tout dans le plus grand secret. Il faisait le kiddouch à voix basse et racontait des histoires sur la fête…

En 1965, mon père a quitté ce monde et j’ai hérité de la maison. J’ai voulu perpétuer cette tradition de Souccot pour mes enfants. Mais j’ai pensé qu’il fallait améliorer cette cabane, car je croyais que mon père utilisait des branches pour son toit uniquement par manque d’argent. Je décidai donc de pourvoir notre Soucca d’un « vrai toit » et je demandai à des amis travaillant dans l’aluminium de me fabriquer un toit démontable pour la Soucca. Chaque année, je montais le toit et le démontais à la fin de la fête. J’étais si fier de poursuivre la tradition…

Un jour, en 1998, le rav Its’hak Gourelik – qui venait d’être nommé rav de Kazan – organisa une fête de Souccot pour tous les habitants juifs de la ville. Cette fête, qui m’était si chère, sortait enfin de la clandestinité pour être célébrée dignement ! Le rav m’invita dans la magnifique Soucca qu’il avait construite. Lorsque j’entrai chez lui, mon premier regard fut attiré par un toit fait de branches et de feuilles ! Je me mis à pleurer car je venais de comprendre pourquoi mon père utilisait de la verdure : je réalisais que trente ans durant, je n’avais pas réellement respecté la mitsva !

Lorsque je racontai mon histoire au rav Gourelik, il me dit : “Sache que ton père te regarde de là-haut et qu’il sourit… Sache qu’Hachem a beaucoup apprécié ta soucca ‘non casher ’en aluminium…. Pourquoi ? Parce que tu l’as construite de tout ton cœur et de toute ton âme !” »

COMMENT CHOISIR LES QUATRES ESPECES

L’Etrog

  • De préférence, on en choisira un plutôt jaune que vert.
  • La peau ne devra être percée à aucun endroit, et aucun morceau de peau ou de chair ne devra manquer.
  • La peau ne devra pas être trop molle, fendue, sèche ou pelée.
  • Même un petit point noir sur sa partie supérieure l’invalidera.
  • De préférence il aura la forme d’une tour – large dans sa partie inférieure et plus étroite dans sa partie supérieure.
  • Si l’Etrog en question a poussé avec une pointe apparente (appelé Pitom), cette pointe ne pourra pas être cassée. (Cependant si l’Etrog a grandi sur l’arbre sans Pitom, il sera casher).

Le Myrte

  • Trois branchettes seront nécessaires.
  • Une branchette casher est reconnaissable à la disposition de ses feuilles : elles poussent d’un même point donné sur la branche par groupe de trois. Cette configuration devra être répétée au moins sur la moitié de la longueur totale de la branche.
  • La taille minimale d’une branche sera de 29 cm.
  • Elle ne sera pas desséchée.

Le Saule

  • Deux rameaux seront nécessaires.
  • De préférence, la tige sera rouge.
  • La taille minimale de la tige sera de 29 cm.
  • Les feuilles seront de forme allongée et non arrondie.
  • Les bords des feuilles seront lisses et pas en dents de scie.

Le Loulav

  • Il s’agit de vérifier la pointe de la branche afin de s’assurer que la feuille centrale n’est pas séparée en deux parties, et qu’elle est bel et bien fermée (au moins sur la moitié de sa longueur).
  • La pointe ne pourra pas être coupée.
  • On veillera à ce qu’il ne soit pas desséché.
  • La longueur minimale requise est de 39 cm.
  • Il est préférable que la branche soit le plus rectiligne possible.

Hoshanna Rabba

Hoshanna Rabba (hébreu : הושענא רבה, « Grande Hoshanna ») est le septième et dernier jour de la fête juive de Souccot.

Célébrée au moins depuis l’époque du second Temple avec un rituel particulier, la fête acquiert ensuite un caractère et une importance propres ; jusqu’à devenir, sous l’impulsion de la Kabbale, le dernier des Jours redoutables, au cours duquel le jugement rendu à Rosh Hashana et consigné à Yom Kippour est scellé et entre en vigueur..

Hocha’ana Rabba, qui signifie « nombreuses implorations », est, d’après le Ari Zal, le dernier recours avant la décision finale du jugement qui a été prise à Kippour.

Il est dit dans le Midrach : « Hachem a dit à Avraham Avinou : Je suis unique dans Mon monde et tu es unique dans ton monde. Dans le futur, Je donnerai à tes enfants un jour spécial afin de réparer leurs fautes, c’est Hocha’ana Rabba. Si les fautes de tes enfants n’ont pas été réparées pendant Roch Hachana, elles le seront à Yom Kippour. Et sinon, elles le seront à Hocha’ana Rabba ». (‘Hazon ‘Ovadia Souccot, p.436)

Les Sages ont formulé une parabole pour nous faire comprendre ceci : « Lorsque le lion rugit, qui ne reste pas figé de crainte ». Arié (lion, s’écrit en hébreu : « aleph-rèch-youd-hé ») ; ce sont les premières lettres des mots « Eloul (commence par « aleph »), Roch (commence par « rèch ») Hachana, Yom (commence par « youd ») Hakipourim, Hocha’ana (commence par « hé ») Rabba. Car tous ces jours sont des jours de repentir et de pardon pour le Peuple d’Israël. (‘Hazon ‘Ovadia Souccot, p.436)

La veillée de Hocha’ana Rabba

On veillera toute la nuit et on étudiera le tikoun (passages du livre Devarim et du livre de Téhilim). Si on a veillé toute la nuit, on fera Netilath Yadayim du matin sans berakha, puis on récitera toutes les autres bénédictions du matin (séfaradim).

 

Cha’harit de Hocha’ana Rabba

Durant l’office du matin, on multipliera les séli’hot et on fera 7 hakafot (tours autour de la Torah). Cette « cérémonie » est célébrée en souvenir des processions duTemple et l’on demande à Hachem les pluies de bénédiction pour toute la terre et pour toute l’année.

Après la prière de Moussaf, on prend 5 branches de saule et on les frappe 5 fois à terre (c’est un minhag qui a été institué par les Prophètes). On évitera de prendre les branches de saule du Loulav. On demandera à Hachem d’annuler tout mauvais décret à notre égard et de nous inscrire dans le livre de la vie.

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