Suivant une antique coutume, répandue dans l’ensemble du monde juif, on procède la veille de Kipour au rituel des Kapparots, consistant à égorger un poulet pour chaque représentant mâle de la famille ou une poule pour la femme et pour chaque fille en récitant au préalable différents versets.
« C’est mon remplaçant, c’est mon substitut, mon expiatoire. Ce coq (cette poule) sera égorgé(e) et moi j’aurai accès à une vie heureuse et à la paix. »
Le Rema note à ce sujet: « Certains Guéonim, ainsi que nombre de décisionnaires récents mentionnent cette coutume. Elle est adoptée dans tous nos pays et il ne faut pas introduire le moindre changement en la matière, car c’est une ancienne coutume. Il est d’usage de prendre un coq pour un mâle, une poule pour une femme ou une fille, et deux coqs pour une femme enceinte, car l’enfant qu’elle porte peut être un garçon ou une fille.
On choisit des coqs blancs, d’après le verset (Yecha’ya 1,18): «Même si vos fautes sont comme l’écarlate, elles blanchiront comme de la neige.» Il est d’usage de donner à des pauvres les coqs et les poules ayant servi aux kaparot ou de les racheter contre une somme d’argent équivalente qui sera offerte aux pauvres. S’il est difficile de trouver un coq vivant et un cho’hèt qualifié, on fera un don charitable de même valeur.
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